Depuis le 1er juillet 2021, le diagnostic de performance énergétique a connu une véritable révolution puisqu’il est devenu opposable grâce à une réforme qui a fiabilisé sa collecte des données et son calcul (méthode 3CL généralisée), et, par conséquent, sa note de performance énergétique.
Celle-ci est aussi devenue plus cohérente puisqu’elle résulte désormais d’une comparaison des deux notes « énergie » et « climat » et équivaut à la plus mauvaise des deux, faisant entrer l’empreinte carbone dans l’appréciation finale d’un logement. Les notes obtenues lors d’anciens DPE sont donc susceptibles de changer avec ce nouveau calcul.
Le DPE, dont le rapport a été totalement remanié aussi pour éclairer davantage, communique des informations plus nombreuses et enrichies aux acquéreurs et locataires : un schéma des déperditions thermiques, la performance de l’isolation de l’enveloppe, une fourchette du montant des dépenses d’énergie annuelles, l’étude des consommations énergétiques de nouveaux usages (ventilation et éclairage), etc., ainsi que parmi les recommandations, deux scénarios de travaux d’économie d’énergie, complémentaires, chiffrés et clairement définis.